Les recherches en neurosciences ont pour but de comprendre tous les mécanismes liés au développement du cerveau et à son apprentissage. Avec les recherches et les innovations survenues tout au long de ce XXIème siècle, les chercheurs ont désormais la preuve que notre cerveau n’est pas un organe figé, il se réalise et se crée en créant de nouvelles connexions entre les différents neurones qui le composent. Ainsi, nous parlons de plasticité cérébrale.
Qu’est-ce que la plasticité cérébrale ?
La plasticité cérébrale est l’aptitude du cerveau à remanier ses différentes connexions par rapport aux expériences de la personne. Ainsi, avec les années qui passent, certaines connexions peuvent voir le jour alors que d’autres disparaîtront.
Elle se met en route lors de l’apprentissage, ce qui permet le renforcement de certaines connexions neurologiques.
La plasticité cérébrale ou l’innovation en neurobiologie
D’incroyables progrès ont vu le jour dans le domaine de la neurobiologie. Dans le domaine du développement du cerveau, le rôle majeur est celui joué par le contexte extérieur. Ainsi, n’importe quel stimulus provenant de l’environnement extérieur d’une personne permet de mettre en place les circuits neurologiques.
Grâce aux IRM, nous pouvons observer les modifications faites au cerveau par rapport à l’expérience qu’il vit. Durant notre vie d’adulte, la plasticité cérébrale est bien présente. Cependant, l’IRM ne donne qu’une image d’un cerveau lors d’un instant précis et ne véhicule aucunement son histoire, ses motivations ni même son futur.
Autrement dit, nos neurones peuvent être vus comme un circuit où circulent différentes informations, à force de faire passer et repasser encore et encore nos souvenirs à l’intérieur de notre tête, ils finissent par être fermement ancrés dans nos différentes connexions neurologiques. Ainsi, la capacité qu’a notre cerveau à créer d’autres connexions et à les modifier pourrait permettre à certains circuits nerveux d’être plus efficaces.
La plasticité cérébrale, idéale pour dominer ses blocages
Il nous est désormais possible de passer outre notre blocage et nos pensées dysfonctionnelles, grâces à ces étapes :
- le rationalisme, où le fait de prendre enfin conscience de ses anormalités ;
- l’action, ou l’exposition. Elle nous permet de ne plus rester passif devant une situation qui nous effraye mais plutôt d’être réactif en la confrontant de façon maîtrisée ;
- la répétition, ou l’habitude qui permet à notre cerveau d’entrer nos nouveaux comportements et rites dans une certaine routine.
La plasticité cérébrale est peut-être bien présente et a été prouvée scientifiquement, mais son fonctionnement reste tout de même un grand mystère et reste toujours à expliquer.